Les
problèmes de santé affectent profondément
les groupes tsiganes, en raison de leur mode de vie et de la précarité
socioprofessionnelle de leur existence. Pathologies urbaines et
sociales, stress du voyage, accidents corporels dus à l'habitat
en caravanes, intoxications liées au maniement des métaux,
conduites additives vis-à-vis de produits toxiques, nombreuses
sont les occasions et les risques d'atteintes à la santé.
Les
politiques sanitaires offrent-elles des répondes adaptées
à ces risques ? Trop souvent, un savoir médicalisé
sûr de lui, des incompréhensions culturelles, des
difficultés administratives constituent des obstacles pour
le recours aux soins. Les nouveaux dispositifs en matière
de santé publique, en particulier la couverture maladie
universelle, ont permis d'améliorer certains situations.
Depuis
plusieurs années déjà, des associations contribuent
à renouveler les modalités d'accès aux soins
: réduction des pathologies, prévention adaptée,
meilleure connaissances des habitudes et des comportements. D'autres
évolutions plus récentes proviennent de réseaux,
souvent basés sur l'humanitaire, qui mobilisent plusieurs
Etats pour la mise en place d'interventions adaptées aux
populations tsiganes, tout en luttant contre les discriminations.
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